Bienvenue sur mon interface "Lumière"
réalisée d'après un tuto de Sonia

 

Pour illustrer cette interface j'ai choisi de vous parler d'un artiste cher à ma région :

Claude Monet

chef de file des impressionnistes

 

 

Oscar-Claude Monet est un artiste peintre français lié au mouvement impressionniste.

Né à Paris le 14 novembre 1840, il vient avec sa famille s'installer au Have en 1845. Sa mère décède quand il a 17 ans et une tante l'accueille et l'encourage à continuer le dessin. Il vend ses caricatures chez un commerçant où expose Eugène Boudin. C'est là qu'il va faire sa connaissance, déterminante pour sa carrière artistique.

 En 1862 il se lie d'amitié avec Johan Barthold Jongkin à Honfleur. Cette période aura une influence essentielle dans la genèse de son art.

Un de ses modèles, Camille Doncieux, deviendra son épouse en 1870. Elle lui servit plusieurs fois de modèle, notamment pour La dame à la robe verte et surtout Femmes au jardin, peint initalement dans le jardin de Monet.
Ils emménagent dans une maison à Argenteuil, près de la Seine, après la naissance de leur premier enfant. Ils vivent ensuite à Vétheuil où Camille décède le 5 septembre 1879. Trois ans plus tard, Monet loue le pressoir et son clos normand à Giverny près de Vernon (Eure) et s'y installe alors définitivement.
Il a exactement 43 ans et n'est encore qu'au milieu de son existence. Il aménage la grande maison et un vaste jardin floral qu'il ne pourra acheter qu'en 1890 quand sa situation financière se sera améliorée.
En 1893, soit dix ans après son emménagement dans la maison, il crée le jardin d'eau avec son étang aux nymphéas. Il lui inspirera quelques-unes de ses toiles les plus connues, dont les toutes dernières.

Claude Monet est décédé le 5 décembre 1926 et est enterré dans le cimetière de l'église de Giverny.

 

C'est en 1872 qu'il a peint un paysage du port du Havre : Impression, soleil levant qui donnera son nom à cette période artistique.

C'est lors de la troisième exposition impressionniste, en 1877, les peintres reprirent à leur compte le terme d'« impressionnisme » pour identifier leur style. Cette première exposition était organisée par un groupe de peintres dont Monet avait pris la tête, la Société anonyme des artistes peintres, sculpteurs et graveurs en réaction contre le « Salon » officiel.

En 1884, commence sa longue amitié avec l'écrivain Octave Mirbeau. En 1892, Monet épouse Alice Hoschedé qui était sa maîtresse sans doute depuis 1875 ou 1876, et avec qui il vivait depuis l'été 1878. Ce n'est que lorsqu'Ernest Hoschedé est retrouvé mort, que Monet peut enfin épouser Alice. Elle a eu six enfants nés de son mariage avec Ernest. Monet a eu deux garçons Jean (1867-1914) et Michel (1878-1966) de sa première union avec Camille, l'un et l'autre décèdent sans laisser de descendance, de sorte que Monet n'a eu aucune postérité directe. Cette grande famille nécessite l'aménagement d'une grande maison, comme ce fut le cas avec Giverny.

En 1889, Auguste Rodin et Claude Monet exposent conjointement dans la galerie parisienne Georges Petit.
Entre 1892 et 1894, Monet peint une série de peintures de la cathédrale de Rouen, à partir de 3 emplacements distincts en face de l'édifice et à différentes heures du jour.

Monet aimait particulièrement peindre la nature contrôlée : son propre jardin, ses nymphéas, son étang et son pont, que le passionné des plantes qu'il était avait patiemment aménagés au fil des années. Il a également peint les berges de la Seine. En 1914, Monet commence une nouvelle grande série de peintures de nymphéas, sur la suggestion de son ami Georges Clemenceau.

À la fin de sa vie, Monet souffrait d'une cataracte qui altéra notablement sa vue. Sous les conseils de son ami Georges Clemenceau qui a son doctorat en médecine, il fut opéré de l'œil droit dans les difficiles conditions de l'époque. Affecté par les modifications de ses perceptions visuelles consécutives à l'opération, il renonça à toute intervention sur son œil gauche. La maladie évoluant, elle eut un impact croissant sur ses derniers tableaux.

 

 

Impression soleil Levant

Claude Monet a peint cette toile lors d'un séjour au Havre avec son épouse et son fils .Il présente cette vue de l'ancien avant-port du Havre à la première exposition de la Société anonyme des artistes peintres, sculpteurs et graveurs en avril 1874 dans l'ancien studio du photographe Nadar, au 25 boulevard des Capucines à Paris.

Le critique d'art Louis Leroy, du Charivari, voulant faire un jeu de mot malveillant sur le titre de ce tableau, intitule son article du 25 avril 1874 L'exposition des Impressionnistes et donne ainsi sans le vouloir son nom à ce nouveau mouvement artistique, l'impressionnisme. « Que représente cette toile ? Impression ! Impression, j'en étais sûr. Je me disais aussi puisque je suis impressionné, il doit y avoir de l'impression là-dedans » écrit-il.

C'est le frère du peintre Pierre Auguste Renoir,Edmond Renoir qui a donné ce nom, Impression, soleil levant, afin de rendre l'appellation plus « figurative ». Monet, lui, aurait dit : « Mettez Impression ».

Achetée par le collectionneur et ami de Monet, Ernest Hoschédé, elle fut revendue, puis déposée au musée Marmottan en 1938, à titre temporaire d'abord, puis à titre définitif en 1957[1]. Cette œuvre a été volée en 1985 avec quatre autres Monet et un Renoir au musée Marmottan et retrouvée cinq ans plus tard chez un malfrat corse qui avait essayé de la négocier avec un Japonais.

 

 

La pie

A la fin des années 1860, Monet commença à étendre à tous les états transitoires, voire fugitifs, de la nature, la nécessiter de capter la sensation, de rendre "l'effet". Entraînant avec lui Pissarro, Renoir et Sisley, Monet reprit le grand défi du paysage sous la neige, que Courbet avait récemment revisité avec ampleur et succès. Calmant le lyrisme de ce dernier, Monet préfère au monde de la forêt et de la chasse, la frêle note d'une pie posée sur un portail comme sur une portée musicale.

Soleil et ombre construisent le tableau et traduisent l'insaisissable matière mi solide mi liquide. Le paysage impressionniste était né, cinq ans avant la première exposition officielle et le baptême du mouvement.
La représentation de ce coin de campagne de la région d'Etretat, réalisée sur le motif, donne à voir des tons clairs et lumineux très inhabituels, ce qu'a souligné le critique Félix Fénéon : "[Le public] accoutumé aux sauces bitumeuses que cuisinent les maîtres-coq des écoles et des académies, la peinture claire l'estomaquait".

La nouveauté et l'audace du parti pris de Monet, plus préoccupé de perception que de description, explique le refus de la toile par le jury du Salon de 1869.

 

 

Saint Georges Majeur au crépuscule

Claude Monet a séjourné à Venise du 1er octobre au 7 décembre 1908.

Les toiles que Monet a peintes lors de son unique voyage à Venise à l'automne 1908 sont parmi les plus connues et les plus populaires. Elles sont pourtant en nombre assez réduit : 37 toiles représentant une dizaine de sujets différents, pris à quelques centaines de mètres les uns des autres.

"Bien que je sois enthousiasmé de Venise et que j'y aie commencé quelques toiles, je crains bien de ne pouvoir rapporter que des commencements qui seront uniquement des souvenirs pour moi", écrit-il au marchand d'art Gaston Bernheim le 25 octobre.

De l'avis même de Monet, le peintre n'a réalisé "que des commencements" à Venise. Bien que les toiles aient été terminées en atelier par la suite, elles n'ont pas l'empâtement d'autres oeuvres qui ont donné au peintre bien des difficultés, comme les Cathédrales de Rouen.

Monet ne savait pas en partant s'il aurait envie de peindre à Venise. Peut-être se méfiait-il de ce sujet rebâché par tous les peintres. Pour ne rien décider d'avance, il a préparé un envoi de quelques châssis, au cas où. Et puis, une fois sur place, voilà que Monet est "saisi par Venise". Après plusieurs jours de repérage, il est pris de l'urgence de peindre.